Les rideaux sont tombés sur les jeux Africains Rabat 2019. A l’heure du bilan, le Burkina peut se frotter les mains en ayant, dans sa gibecière 8 médailles (4 or, 2 argent et 2 bronze) faisant de notre pays le 14e classé sur 54 à l’issue des jeux. Une performance globale très satisfaisante qui a été accueillie avec enthousiasme.

Le Burkina a pris part aux Jeux de Rabat avec 194 sportifs engagés dans 9 disciplines sportives. En sport collectif, notre pays n’a pu mettre en lice que deux équipes en handball masculin et en football. Cette faible présence n’a pas empêché ces ambassadeurs cités de faire le job avec à la clé, une médaille d’or en football soit un taux de succès de plus de 50 %. Au-delà de la médaille, la satisfaction vient du constat de la marge de progression réalisée. En 2015 lors des jeux de Brazzaville, les Etalons footballeurs avaient échoué un poil du grand graal, se contentant de la médaille d’argent parvient cette fois-ci à parfaire son parcours.

Les handballeurs, bien qu’ayant enregistré 3 défaites sur 3, ont été auteurs de match serrés avec les seigneurs de la discipline du continent comme l’Angola. Il y a du chemin à faire, mais les performances sont encourageantes.

En sport individuel, le Burkina a inscrit des combattants en Karaté do et en Taekwondo. La médaille de bronze, unique moisson dans ces deux disciplines est loin d’être satisfaisant au regard des ambitions de départ. Mais l’esprit et la détermination des Burkinabè sur les tatamis a laissé plus d’un admiratif. C’est en athlétisme que les vraies chances de médailles du Burkina existaient. Nos athlètes ont répondu présent. Laetitia Bambara et Marthe Koala ont pris leur revanche s’adjugeant l’or contre le bronze remporté lors des jeux de 2015. Quant à Hugues Fabrice ZANGO qui a manqué de peu la médaille d’or à Brazzaville, les jeux de Rabat furent l’occasion pour lui de faire d’établir son autorité. Bienvenu Sawadogo clôt le bal des médaillés du Burkina en parvenant à décrocher l’argent.

La déception provient du cyclisme. Débarqué en taille patron à Rabat, le vélo burkinabè qui fait la pluie et beau temps dans la sous-région a été effacé lors de jeux de Rabat sans doute la faute aux géants du continent, l’Erythrée, L’Afrique du Sud, le Maroc, le Rwanda…Une grande leçon doit être tirée, le cyclisme burkinabè doit sortir de son confort sous régional pour espérer grandir auprès des géants de la discipline.

La DCPM Sports et loisirs